Vendredi 2 mars 20h30
Tarif plein : 20 €
Tarif Pass : 17 €
Tarif réduit : 15 €
Directeur artistique : Clément Dazin - Avec et par : Jonathan Bou, Martin Cerf, Clément Dazin, Thomas Hoeltzel, Bogdan Illouz, Minh Tam Kaplan et Martin Schwietzke
Photos © Milan Szypura
Créateur lumière et régie générale : Tony Guérin - Créateur son : Grégory Adoir - Production et diffusion La Magnanerie - Régie son : Mathieu Ferrasson - Aide à la mise en scène et regard chorégraphique Hervé Diasnas - Accompagnateur artistique : Michel Cerda
Costumes Fanny Veran - Production La Main de l’homme Coproduction : Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg et le Cirque-Théâtre d’Elbeuf, La Maison des Jonglages – SC de La Courneuve, Le Manège, scène nationale de Reims, Furies, Art de la Rue – Pôle National Arts du Cirque en préfiguration à Châlons-en-Champagne, l’Odyssée SC de Périgueux – Institut national des Arts du Mime et du Geste. Avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication DGCA - Aide à la création cirque et DRAC- Grand Est, du Département de Seine-Saint-Denis, de la Ville de Strasbourg. Avec le soutien de la Spedidam, de l’Adami et de la SACD. Ce projet a bénéficié du soutien de l’association Beaumarchais.
TOUT PUBLIC (A PARTIR DE 12 ANS)/ JONGLAGE CHOREGRAPHIQUE
Sur scène, dans une alternance de tableaux collectifs et de soli d’une haute précision chorégraphique et rythmique, les sept jongleurs se font l’écho d’un éloge de la lenteur en réponse à l’urgence de ralentir. Quatorze mains virtuoses en action perpétuelle utilisent ici le jonglage comme langage.
Le spectacle
Clément Dazin gymnaste, danseur, jongleur passé par l’école de cirque de Lyon puis le Centre National des Arts du Cirque (CNAC) propose avec ce spectacle une vision allégorique de la notion de travail dans notre société au travers des corps et du jonglage. Il souligne l’absurdité qui enveloppe notre quotidien au travail pour la sublimer et faire ressortir l’essence de nos engagements dans nos métiers.
De Sisyphe au cycle de l’absurde
Pour vous, le plus important c’est : le travail ? La famille ? La santé ?
Êtes-vous prêt à sacrifier un peu de votre santé pour réussir ?
Quel est le geste que vous répétez le plus au cours d’une journée ?
Y-a-t-il un sentiment d’absurdité qui flotte autour de ces questions ?
Faut-il jongler plus pour gagner plus ?
Quand tout va trop vite, faut-il s’arrêter ou s’acharner ?
Clément Dazin
« II existe un lien évident entre l’absurdité du travail de jongleur et celle présente dans le travail en général. Je me pose la question sur ce qui incite le jongleur à continuer d’envoyer les balles en l’air alors qu’il sait pertinemment qu’elles retomberont vers la terre. Le parallèle entre le travail sans fin du jongleur et le mythe de Sisyphe est évident ; ce paradoxe existe dans chaque corps de métier.
Je veux créer une microsociété composée de sept jongleurs, dans laquelle apparaissent des échanges complexes. Il y aura une alternance entre des tableaux collectifs et des soli. Nous créerons des formes de jonglage qui font sens avec le thème évoqué tout en gardant une haute précision chorégraphique et rythmique. Le jonglage sera utilisé en tant que langage. La virtuosité des jongleurs de ce spectacle aura la place pour exister mais le leitmotiv de la pièce restera son thème : le travail. »