Vendredi 8 février 20h30
Tarif Plein : 20 €
Pass : 17 €
Réduit : 15 €
Tarifs / Abonnement
Compagnie en résidence sur la Scène des Carmes du 17 au 28 septembre 2018
Direction artistique et chorégraphie : Anthony Egéa - Direction musicale : Naïri BADAL et Adélaïde PANAGET - Création musiques électroniques : Frank2Louise - Scénographie et lumières : Florent Blanchon - Costumes : Hervé Poeydomenge - Interprètes/Danse : Emilie SCHRAM / Emilie SUDRE - Interprètes/Piano : Duo Jatekok - Naïri BADAL & Adélaïde PANAGET
Production : Compagnie Rêvolution - Coproductions : Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig
direction Mourad Merzouki dans le cadre de l’Accueil Studio, L’Odyssée – Scène conventionnée à Périgueux - OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Opéra de Limoges, Théâtre de Gascogne, scènes de Mont de Marsan, Théâtre de Suresnes Jean Vilar.
Soutiens : Centre Culturel des Carmes – Ville de Langon, Cinéma – Théâtre Le Parnasse – Ville de Mimizan, Cuvier de Feydeau – Ville d’Artigues-près-Bordeaux, Le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort, Pôle en Scènes – Pôle Pik à Bron, Théâtre de Gascogne, scènes de Mont de Marsan
Fabrication des costumes : Opéra de Limoges - Partenaires : DRAC Aquitaine // Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine // Conseil
Général de la Gironde // Mairie de Bordeaux. En partenariat avec la maison Feurich.
Tout public (A partir de 10 ans) / Cie Rêvolution
La nouvelle création du chorégraphe Anthony Egéa est une confrontation entre une danse hip hop comme accrochée au sol et des envolées de musique classique (Bizet, Ravel et Debussy) jouée en direct. La musique et la danse sont ici comme connectées.
Le spectacle
L’interprétation, son intensité, créent le choc de la rencontre sur le plateau entre les danseuses de haut vol et les pianistes virtuoses. La musique anoblit la danse hip hop et les mouvements de break dance urbanisent les partitions classiques.
Défi physique et poésie du mouvement révèlent la grâce et la sensualité des corps. Les muses du chorégraphe sont ici des femmes indépendantes, libres, puissantes dans leur fragilité, redoutables et douces…
Note d’intention
" Ce projet est la continuité d’une démarche de composition et d’une certaine image de la danseuse hip hop que j’avais amorcée dans Amazones et Soli 2.
C’est ma part féminine, ma passion féminine, une déclaration d’amour… Des femmes qui m’inspirent, me séduisent, me font rougir… Elles ont cette puissance, cette fragilité, cette folie qui me fait vaciller.
Elles sont ma sensibilité, connaissent mes forces, mes déviances et me proposent l’idéal. Oui ! Elles sont ces muses qui agissent sur moi comme un aimant créatif et me donnent envie de les sublimer.
Les oeuvres musicales choisies déroulent un tapis de danse idéal pour traverser les états de corps et caractères que je veux mettre en scène. Prélude à l’après-midi d’un faune est une danse animale, reptilienne où les corps glissent, s’imbriquent pour laisser apparaitre des formes étranges et des compositions picturales. Une danse à même la peau portée par la sensualité envoûtante de la musique de Debussy et une transposition du faune de Ninjisky en mante religieuse. Deux bgirls qui deviennent le temps d’un prélude des sylphides charnelles, géométriques, inquiétantes.
Cet extrait de Carmen c’est l’arme et la beauté fatale ! Le talon qui claque, le regard qui te défie et te désarme. Des toreros au féminin qui évoluent dans un breakdance de caractère avec des bras imbibés de voguing, de krump, dans une mise à mort de l’énergie. Une gestuelle sanguine, séductrice, virtuose où la beauté excelle.
Dans Danse Macabre de Camille Saint-Saëns ce sont les pianistes qui prennent corps, à 4 mains, dos au public pour voir le squelette bouger et les muscles vibrer. Une chorégraphie pianistique où la partition résonne dans les hauts du corps, un tableau de dos où les doigts glissent, apparaissent, disparaissent…
Le Boléro c’est une expérience qui disjoncte, un virus qui dérègle la partition, une version électro rock expérimentale à travers un champ de bataille féminin. On y trouve une gestuelle minimaliste de finger tutting, un passage en revue de mouvements graphiques sophistiqués qui balayent les compartiments du corps. Un concert « bolérique », bordélique qui saccage notre mémoire collective du Boléro. Pardon Mr Ravel ! Un concert chorégraphique où les pianos prennent l’espace, la danse caresse le clavier, les pianistes s’abandonnent aux mouvements et les arts s’imbriquent… " Anthony Egéa